ROMANS

Banlieusarde trentenaire, Éva a tout perdu. Il ne lui reste plus que les miettes du souvenir, le chagrin du manque, sa douleur de mère. Pourtant, de Mandelieu à Cadaqués, il existe des regards à croiser sur le quai du hasard : ceux de Jeanne la jeune retraitée, de Léandro le peintre argentin ou de Pédro le vieillard acariâtre, d’autres éclopés en quête de lumière…

Et, au refrain lancinant de la Méditerranée, le chant envoûtant de l’acier…

Notre héros refuse une existence monotone et banale. Par ambition, et pour ressembler aux héros de son enfance, il se fait escroc. Mais attention : un escroc qui ne vole que plus filou que lui ! Certes, il ne choisit pas la voie la plus facile, mais ne dit-on pas : " A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire " ?

Notre héros ne parvient pas à trouver la sérénité ! Il aspire au repos, qu’il ne pourra gagner qu’après un ultime combat. Il a le sentiment tenace d’être aux mains de forces supérieures, qui se jouent de lui. S’il est prêt à affronter l’adversité, il ne conçoit cependant pas de mener cette bataille décisive sans avoir tous les atouts en mains.

Le choc a été rude ! Privée d’électricité et de télécommunication, la population a du affronter la désorganisation, la pénurie et un isolement complet. Au début, l’espoir d’un retour à la normale a tenu lieu de ciment collectif. Mais à l’approche de l’hiver et une fois les barbares vaincus, il a fallu se rendre à l’évidence : le retour à l’ancien temps est désormais illusoire.

Une fois ce constat établi, peut-on se contenter de survivre ou faut-il se lancer de nouveaux défis ?
Dans ce second volet on retrouve certains protagonistes des années plus tard, muris par l’expérience ou ayant simplement grandi. Ces hommes, mus par la nécessité ou une force intérieure, partent explorer un nouveau monde, immense et inhospitalier, dont les frontières débutent à leurs portes. Leur quête sera-t-elle fructueuse ?

Imaginez une journée entière sans téléphone ni appareil électrique qui fonctionne ! Au deuxième jour, c’est la crise de nerfs assurée. Et si cette panne généralisée durait une semaine ? Comment s’organiser pour tenir sans machine à laver, pour s’occuper sans télévision ni ordinateur ni internet et se résigner à devoir jeter tout le contenu du congélateur ?

Le narrateur a souvent le sentiment que son ombre n’est pas fidèle à son apparence réelle, qu’il n’est pas seul dans son propre corps… Malheureux dans un travail peu enthousiasmant, englué dans la banalité du quotidien, il entend enfin l’appel de la Meute auquel son instinct lui dicte de répondre.

Roman à questionnements multiples : Qui a massacré toute une famille ? Pourquoi ?