Le léger duvet qui recouvrait sa tête avait à peine poussé
d’un centimètre, ses joues rosées et rebondies comme pour rire aux éclats demeuraient figées, ses yeux noisette auraient dû voir le monde dans ce qu’il peut offrir de plus beau.
Leurs corps inertes, étreints dans l'abîme, venaient sceller la réalité : plus rien ne serait comme avant, avant que la vie ne bascule, lorsque le poison, passager sournois, était encore en sommeil...