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Photographie d’Yvette Debusscher (nom de jeune fille de l’auteure) prise à Nîmes en
1965 à la Villa Blanche Peyron, dans le parc de cet établissement.
Cette pension était dirigée par des salutistes (Armée du Salut). Je me souviens de la Major Auberlinder, directrice, qui m’a reçue à mon arrivée.
La devise « Sauvé pour Servir » devait être également la nôtre.
Pour la plupart des jeunes filles, des problèmes familiaux étaient à l’origine de ces placements.
L’enseignement était assuré par des professeurs venant de l’extérieur ; celles qui voulaient réussir n’avaient pas de difficultés pour y parvenir. La 3ème année de préparation au CAP, laquelle permettait l’obtention de ce diplôme, s’effectuait à l’extérieur de la pension.
Nous étions placées pendant 3, 4 ou 5 ans suivant nos situations. Je considère que les 4 années que j’y ai passé constituèrent une chance pour parvenir à me faire une place dans la société. J’y suis parvenue avec beaucoup d’abnégation et de volonté.
La loi fondatrice des tribunaux pour enfants date de 1912.
Le tribunal intervient lorsqu’il estime qu’un mineur est en danger ou lorsque celui-ci a commis une infraction.
Une Ordonnance de Placement Provisoire (OPP) ou une Ordonnance Modificative de Garde sont prises par le Juge des enfants ou le Procureur de la République dans les cas d’urgence.
Ces enfants, soumis à un régime de « liberté surveillée », sont placés dans des structures d’accueil dès l’âge de 6 ans, souvent jusqu’à leur adolescence et parfois même jusqu’à leur majorité.
Les Maisons maternelles sont évoquées à la fin de ce livre. Elles permettaient aux jeunes filles isolées d’être à l’abri et d’accoucher dans de bonnes conditions.