Survivre sur ces rudes plateaux de Margeride en exerçant la profession de berger de village dans les années 1900 représentait un pari difficile.
La misère était souvent présente au quotidien.
Poussés par leur jeunesse, les enfants d’Auguste et Louise rejoignent la « grande ville ». Leur avenir, plus prometteur, fut malheureusement contrarié par la Grande Guerre. Joseph, un de leurs petits-fils, en sera le plus marqué. Il est amené à venir vivre plusieurs périodes de ses jeunes années chez ses grands-parents.
Il découvre cette population paysanne laborieuse et la vie de berger de son grand-père, au quotidien. Au contact des animaux, une passion, peut-être héréditaire, se développe chez lui. Il endosse, à son tour, le métier de berger. Il aurait pu s’enfermer dans cette vie marginale, propre à cette fonction, mais grâce à un parcours jalonné parfois de belles rencontres, et par son courage, sa sensibilité et sa volonté, son existence devient tout autre.
Amoureux de la nature et de ses hirondelles, il n’oublie pas, pour autant, d’apporter aux personnes nécessiteuses qu’il rencontre sur son chemin son aide et sa générosité. Ce qui lui permet de donner un véritable sens à sa vie.